Le choucas des tours est un corvidé de 34–39 cm, au plumage gris anthracite et calotte noire, avec des yeux pâles perçants. Présent en Europe et Asie occidentale, il fréquente milieux urbains, falaises côtières et campagnes ouvertes, se nourrissant d’insectes, de graines, de petits invertébrés et d’œufs. Omnivore opportuniste, il niche en cavités naturelles ou bâties et peut former de grandes colonies.

Le Strix uralensis, ou chouette de l’Oural, est un rapace nocturne de taille imposante (50–60 cm de longueur pour une envergure de 110–125 cm), au plumage doux fauve et gris, souligné d’un disque facial pâle marqué de cercles sombres. Réparti dans les forêts matures de conifères et mixtes d’Europe de l’Est et d’Asie septentrionale, il se nourrit principalement de petits mammifères (rongeurs, musaraignes), complétés par des oiseaux et des insectes. Il niche dans les cavités d’anciens vieux arbres ou utilise parfois des nids de corbeaux abandonnés. Formé de territoires fixes, il émet des hululements profonds durant la période de reproduction pour attirer un partenaire et défendre son domaine. Discret et vigilant, il reste souvent perché immobile pour surveiller son environnement.

La Chouette de Tengmalm est un petit rapace nocturne, facilement reconnaissable par sa taille réduite et ses grands yeux jaunes perçants. Elle possède un plumage gris-brun avec des motifs blancs caractéristiques sur la tête, les ailes et le dos. Ses oreilles sont très discrètes, et son visage est entouré d'un disque facial pâle. Cette chouette vit principalement dans les forêts de conifères, les zones boisées denses et les montagnes, où elle se cache dans les cavités d'arbres ou les nids abandonnés d'autres oiseaux. La Chouette de Tengmalm chasse principalement de petits mammifères, des oiseaux et des insectes, qu'elle attrape la nuit en volant silencieusement à travers les forêts. Elle est particulièrement active pendant la période de reproduction, période où elle émet des appels caractéristiques pour attirer son partenaire. Bien qu'elle soit relativement discrète et souvent difficile à observer, la Chouette de Tengmalm est protégée dans certaines régions, bien que sa population soit menacée par la déforestation et la perte d'habitat naturel.

La Chouette épervière est un rapace nocturne unique, facilement reconnaissable par ses grands yeux jaunes perçants et son plumage marqué de motifs blancs et gris-brun. Elle possède une silhouette élancée avec une tête ronde, une petite taille et des ailes larges adaptées pour un vol silencieux. On la trouve principalement dans les forêts de conifères des régions nordiques, en particulier dans les zones boisées d'Amérique du Nord, d'Europe du Nord et de Russie. Ce rapace chasse principalement de petits mammifères, des oiseaux, et des insectes, qu'il attrape grâce à ses talents de vol silencieux. La Chouette épervière est également réputée pour sa capacité à chasser en plein jour si nécessaire, notamment pendant la période de reproduction. C'est un oiseau relativement discret, qui se nourrit souvent près des zones dégagées où elle peut repérer ses proies. Bien que sa population soit stable dans certaines régions, elle est menacée par la déforestation et la perte de son habitat naturel. Elle est protégée dans de nombreuses régions pour préserver ses forêts de conifères.

La Chouette Hulotte est l'une des chouettes les plus communes d'Europe, facilement reconnaissable grâce à son visage rond, formant un disque facial, et ses grands yeux noirs perçants. Son plumage est généralement brun, avec des taches blanches irrégulières sur le ventre et le dos. Elle possède un corps trapu, des ailes larges et un vol silencieux, adapté à sa chasse nocturne. Ce rapace nocturne habite principalement les forêts de feuillus et mixtes, ainsi que les zones boisées de faible altitude. La Chouette Hulotte chasse principalement de petits mammifères comme les rongeurs, ainsi que des oiseaux, des insectes et des vers. Elle utilise sa capacité à voler silencieusement pour capturer ses proies, souvent dans des zones dégagées comme les clairières, les lisières de forêt ou les champs. Elle est également connue pour ses appels caractéristiques, un "hou-hou" profond et mélodieux. Bien que sa population soit stable dans de nombreuses régions d'Europe, la Chouette Hulotte peut être affectée par la perte de son habitat, la pollution lumineuse et les perturbations humaines.

La Chouette lapone est un grand rapace nocturne, facilement reconnaissable grâce à son disque facial large et ses yeux jaunes perçants. Son plumage est principalement gris et brun, avec des marques plus claires sur le ventre et les ailes. Elle possède une silhouette massive, une tête arrondie et des ailes longues qui lui permettent de voler silencieusement. Ce rapace habite principalement les forêts boréales et les régions nordiques de l’Europe, de l’Asie et de l’Amérique du Nord. La Chouette lapone chasse principalement de petits mammifères, notamment des lièvres, des rongeurs et des oiseaux. Elle a une grande capacité à localiser ses proies grâce à son ouïe fine et son vol silencieux. C’est une chouette solitaire, qui préfère les forêts denses où elle peut se cacher pendant la journée. Bien que sa population soit globalement stable, elle est menacée par la déforestation, la perte de son habitat naturel et les perturbations humaines. Elle est protégée dans de nombreuses régions pour assurer la préservation de ses habitats forestiers.

La Chouette rayée est un grand rapace nocturne, facilement identifiable grâce à son visage circulaire formant un disque facial et ses grandes yeux jaunes perçants. Son plumage est principalement gris-brun, marqué de rayures sombres sur la tête, le dos et les ailes, d’où elle tire son nom. Cette chouette possède un corps robuste et trapu, avec des ailes larges et un vol silencieux, parfaitement adapté à sa chasse nocturne dans les forêts. Elle habite principalement les forêts mixtes et de feuillus, surtout dans les régions d'Amérique du Nord. La Chouette rayée chasse des petits mammifères comme les rongeurs, les oiseaux et parfois les insectes, qu'elle attrape avec sa capacité à voler silencieusement. C’est un prédateur solitaire, qui se cache pendant la journée dans des cavités d'arbres ou des nids abandonnés d’autres animaux. Bien que sa population soit stable, la Chouette rayée est vulnérable aux perturbations de son habitat naturel, comme la déforestation et l'urbanisation. Elle bénéficie de mesures de protection dans de nombreuses régions pour préserver ses forêts.

La Chouette tachetée est une chouette nocturne originaire des forêts denses de l'ouest de l'Amérique du Nord, notamment des États-Unis et du Mexique. Elle est reconnaissable à son plumage brun tacheté, avec de larges yeux sombres et un visage rond. Elle se nourrit principalement de petits mammifères, d'oiseaux et d'insectes qu'elle chasse la nuit. Menacée par la perte de son habitat, elle est protégée dans certaines régions.

La chouette tachetée du Nord est une sous-espèce de chouette tachetée, principalement présente dans les forêts anciennes de conifères de la côte ouest de l'Amérique du Nord. Elle est de taille moyenne, avec des yeux sombres et un plumage brun tacheté de blanc. Cette chouette est un prédateur nocturne, se nourrissant principalement de petits mammifères. Elle est connue pour sa dépendance aux habitats forestiers matures, ce qui la rend vulnérable à la déforestation. En raison de la perte de son habitat et de la compétition avec la chouette rayée, elle est classée comme espèce menacée. La conservation de ses habitats naturels est cruciale pour sa survie.

La Cigogne blanche est un grand oiseau facilement reconnaissable par sa silhouette élancée, son plumage blanc éclatant et ses longues pattes rouges. Elle possède un long bec pointu, qu’elle utilise principalement pour capturer des proies dans des zones humides, des prairies et des champs. Cet oiseau migrateur parcourt chaque année des milliers de kilomètres, allant des régions d'Europe de l'Est et du Centre vers l'Afrique pour l'hiver. La Cigogne blanche se nourrit principalement de petits mammifères, d'amphibiens, d'insectes et de petits oiseaux, qu'elle capture grâce à sa grande habileté à marcher et fouiller dans l'herbe ou la boue. Bien qu'elle soit un oiseau solitaire durant la reproduction, elle se regroupe en grandes colonies pendant les migrations. Bien que sa population soit stable dans de nombreuses régions d'Europe, elle fait face à des menaces liées à la perte d'habitat, à la chasse et aux perturbations humaines. Des efforts de conservation sont en cours pour protéger cette espèce emblématique.

La cigogne maguari, ou Ciconia maguari, est un grand oiseau échassier qui se distingue par son plumage blanc éclatant et ses ailes noires. Elle possède un long bec rougeâtre et des pattes élancées qui lui permettent de se déplacer aisément dans les zones humides. Principalement présente en Amérique du Sud, elle fréquente les marais, les prairies inondées et les bords de rivières. La cigogne maguari est un oiseau grégaire, souvent observé en petits groupes. Elle se nourrit principalement de poissons, d'amphibiens et d'insectes aquatiques. Bien que son statut de conservation soit actuellement de "préoccupation mineure", la destruction de son habitat naturel constitue une menace potentielle.

La Cigogne noire est un grand oiseau au plumage sombre et brillant, caractérisé par sa silhouette élancée et ses longues pattes et bec rouges. Son plumage est principalement noir, avec une légère teinte verdâtre et un éclat métallique sur les ailes et le dos. Ce rapace migrateur se distingue de sa cousine la Cigogne blanche par son comportement plus discret et ses préférences pour des habitats plus sauvages. Elle habite principalement les forêts denses, les marais et les zones montagneuses de l'Europe de l'Est, du Sud-Est et de l'Asie. La Cigogne noire se nourrit principalement de poissons, d'amphibiens et de petits mammifères, qu'elle capture à l'aide de son long bec, tout en évoluant silencieusement près des rivières et des lacs. Contrairement à la Cigogne blanche, elle préfère des habitats isolés, évitant les zones humaines. Sa population a longtemps été en déclin en raison de la déforestation, de la chasse illégale et de la perturbation de ses habitats de reproduction. Cependant, des efforts de conservation ont permis de stabiliser ses populations dans certaines régions.

Le Cincle plongeur est un petit oiseau aquatique, facilement reconnaissable par son plumage sombre, son corps compact et sa posture caractéristique, souvent vu se balançant sur les rochers au bord des cours d'eau. Il possède un plumage brunâtre sur le dos et une poitrine blanche, avec un bec court et puissant. Ce petit oiseau est parfaitement adapté à une vie aquatique, grâce à ses pieds palmés qui lui permettent de nager et de plonger sous l'eau à la recherche de sa nourriture. Le Cincle plongeur se nourrit principalement d'insectes aquatiques, de larves et de petits poissons qu'il capture en plongeant dans les rivières et les ruisseaux. Il est capable de nager sous l'eau et de se déplacer le long du fond pour chercher sa proie. Bien que cet oiseau soit souvent solitaire, il peut être observé dans des habitats de rivières ou de torrents clairs, principalement en Europe et en Asie. Bien qu'il soit en général peu menacé, il peut être affecté par la pollution de l'eau et la perturbation de ses habitats naturels.

Le Circaète Jean-le-Blanc est un grand rapace diurne, facilement reconnaissable par son plumage blanc et gris clair, son bec puissant et ses grandes ailes larges et arrondies. Il est principalement observé dans les zones ouvertes, les steppes, les forêts claires et les collines d'Europe, d'Afrique du Nord et du Moyen-Orient. Ce rapace se distingue par ses habitudes de chasse uniques : il se nourrit presque exclusivement de serpents, qu'il repère grâce à sa vue perçante. Le Circaète Jean-le-Blanc chasse principalement des serpents, y compris des vipères et des couleuvres, qu'il capture en les attaquant en vol ou en les saisissant au sol. Une fois qu'il a attrapé sa proie, il la tue par un coup de bec puissant avant de la dévorer. En raison de sa spécialisation alimentaire, il est souvent vu dans des habitats où les populations de serpents sont abondantes. Bien que sa population soit relativement stable, il est menacé par la perte de son habitat naturel, la perturbation humaine et la chasse illégale dans certaines régions

Le Cisticole à tête rousse est un petit oiseau au plumage brunâtre avec une tête rousse distinctive. Il est principalement trouvé dans les zones humides et les prairies d'Afrique subsaharienne. Ce passereau est connu pour son chant complexe et mélodieux, souvent entendu pendant la saison de reproduction. Il construit des nids en forme de boule avec des herbes et des toiles d'araignée, généralement bien cachés dans la végétation dense. Le Cisticole à tête rousse est un oiseau actif, souvent observé en train de sauter d'une tige à l'autre à la recherche d'insectes. Bien qu'il soit assez commun, son habitat est menacé par la déforestation et l'expansion agricole.

La Cistude d'Europe est une tortue d'eau douce de taille moyenne, mesurant entre 12 et 20 cm de long. Sa carapace est ovale, légèrement bombée, de couleur brun foncé à noirâtre, parsemée de taches jaunes. Le plastron est jaune avec des taches sombres. Les pattes sont palmées, adaptées à la nage. Cette espèce fréquente les eaux stagnantes ou à faible courant, telles que les étangs, les marais et les rivières lentes, avec une végétation aquatique dense. Elle est omnivore, se nourrissant de petits invertébrés aquatiques, de poissons, d'amphibiens, ainsi que de matière végétale. La reproduction a lieu au printemps, la femelle pondant 8 à 10 œufs dans un sol meuble et ensoleillé. L'incubation dure environ 80 à 110 jours, les jeunes émergeant à la fin de l'été ou au printemps suivant. Classée comme quasi menacée par l'UICN, la Cistude d'Europe est protégée dans de nombreux pays européens.

La cistude de rivage, Mauremys rivulata, est une tortue aquatique de taille moyenne, mesurant généralement entre 15 et 20 cm de long. Elle est reconnaissable à sa carapace brun-olive, souvent ornée de motifs plus clairs. Cette espèce est principalement présente dans les régions méditerranéennes, notamment en Grèce, en Turquie et dans les Balkans. Elle préfère les habitats aquatiques tels que les rivières, les lacs et les marais. La cistude de rivage est une espèce omnivore, se nourrissant de plantes aquatiques, d'insectes et de petits poissons. Bien qu'elle soit relativement tolérante à la présence humaine, elle est menacée par la destruction de son habitat et la pollution.

La civette africaine, Civettictis civetta, est un mammifère carnivore de taille moyenne, reconnaissable à son pelage tacheté et à sa bande noire distinctive qui traverse ses yeux. Originaire d'Afrique subsaharienne, elle habite principalement les savanes, les forêts et les zones boisées. Elle est principalement nocturne, se nourrissant d'une variété d'aliments, y compris des fruits, des insectes et de petits animaux. La civette africaine est également connue pour produire une sécrétion musquée utilisée dans l'industrie du parfum. Bien qu'elle soit généralement solitaire, elle peut parfois être observée en petits groupes. Sa capacité d'adaptation à divers habitats et son régime alimentaire varié en font une espèce résiliente, bien que la perte d'habitat et la chasse puissent constituer des menaces.

La civette de Ceylan, ou Paradoxurus zeylonensis, est un mammifère nocturne endémique du Sri Lanka. Elle appartient à la famille des Viverridae et est principalement trouvée dans les forêts tropicales humides, les plantations de thé et les zones boisées. Cette espèce est reconnaissable à son pelage doré et à sa longue queue touffue. Elle est omnivore, se nourrissant de fruits, d'insectes et de petits vertébrés. Bien que discrète, elle joue un rôle crucial dans la dispersion des graines, contribuant ainsi à la biodiversité de son habitat. Malheureusement, la déforestation et la perte d'habitat menacent sa survie, la classant comme vulnérable selon l'UICN.

Le civette palmiste est un petit mammifère carnivore arboricole et nocturne, mesurant 43–71 cm de long et pesant 1,4–4,5 kg, au pelage gris-brun ponctué de taches sombres. Endémique d’Afrique sub-saharienne, il fréquente les forêts humides, où il se nourrit de fruits, d’invertébrés aquatiques et de petits vertébrés la nuit. Crépusculaire et nocturne, il dort dans les arbres pendant le jour et chasse au crépuscule et la nuit.

Le Coati à nez blanc est un mammifère de la famille des procynidés, facilement reconnaissable par son museau blanc distinctif qui contraste avec son pelage brun-roux. Il possède une longue queue annelée qu'il utilise pour maintenir son équilibre lorsqu'il se déplace dans les arbres. Ce petit carnivore est principalement observé dans les forêts tropicales et subtropicales d'Amérique centrale, du Mexique et du Sud du Costa Rica, où il évolue en groupes sociaux, souvent dirigés par une femelle dominante. Omnivore, le Coati à nez blanc se nourrit de fruits, d'insectes, de petits vertébrés, d'œufs et même de petits mammifères. Son mode de vie social est marqué par des interactions complexes au sein de ses groupes familiaux. Bien que sa population soit relativement stable dans certaines zones protégées, il reste menacé par la déforestation, la chasse et la perturbation de ses habitats naturels. Les efforts de conservation visent à protéger les zones forestières de cet animal agile et adaptable.

Le Coati est un mammifère appartenant à la famille des procynidés, facilement reconnaissable par sa longue queue annelée et son museau allongé en forme de truffe. Son pelage est généralement brun clair à brun-roux, avec des marques plus sombres sur le visage et le dos. Ce petit carnivore est connu pour sa grande agilité, notamment dans les arbres où il se déplace avec aisance à la recherche de nourriture. Il vit principalement dans les forêts tropicales et subtropicales d'Amérique centrale et du Sud. Le Coati est omnivore et se nourrit d’une grande variété d’aliments, notamment des fruits, des insectes, des petits vertébrés et des œufs. Il est souvent vu en groupes familiaux, particulièrement les femelles, tandis que les mâles adultes ont tendance à vivre seuls. Bien que le Coati soit un animal relativement adaptable, il est menacé par la déforestation, la chasse et la perte de son habitat naturel. Il joue un rôle important dans la dispersion des graines et la régulation des populations d'insectes et de petits animaux.

Le Galea musteloides, ou cobaye de montagne, est un petit rongeur originaire des régions andines d'Amérique du Sud. Il est souvent confondu avec le cochon d'Inde, bien qu'il soit plus petit et présente des différences comportementales et écologiques. Ce rongeur vit généralement en groupes sociaux dans des habitats variés tels que les prairies, les forêts et les zones rocheuses. Il est principalement herbivore, se nourrissant de graminées, de feuilles et de fruits. Sa fourrure est courte et dense, généralement de couleur brun-gris, ce qui lui permet de se camoufler efficacement dans son environnement naturel. Le Galea musteloides joue un rôle important dans son écosystème en tant que proie pour de nombreux prédateurs et contribue à la dispersion des graines.

Le Cavia aperea, communément appelé cobaye sauvage, est un petit rongeur originaire d'Amérique du Sud. Il est souvent confondu avec le cochon d'Inde domestique, bien qu'il soit une espèce distincte. Ce rongeur est de taille modeste, avec un corps trapu, des oreilles courtes et un pelage brunâtre qui lui permet de se fondre dans son environnement naturel. Il habite principalement les prairies, les savanes et les forêts ouvertes, où il se nourrit de végétation variée. Le cobaye sauvage est un animal social qui vit en groupes et communique par une série de vocalisations. Bien qu'il soit principalement diurne, il peut aussi être actif au crépuscule. Sa capacité à s'adapter à divers habitats en fait une espèce résiliente.

Le cobe à croissant, ou Kobus ellipsiprymnus, est un grand herbivore africain reconnaissable à son pelage brun-gris et à son cercle blanc distinctif autour de la croupe. Il habite principalement les savanes humides et les prairies proches des cours d'eau, car il dépend de l'eau pour sa survie. Les mâles arborent de longues cornes recourbées, tandis que les femelles en sont dépourvues. Ce mammifère grégaire forme des troupeaux mixtes, bien que les mâles adultes soient souvent solitaires ou en petits groupes. Le cobe à croissant est un excellent nageur, ce qui lui permet d'échapper aux prédateurs. Son régime alimentaire se compose principalement d'herbes et de plantes aquatiques.

Le cobe de Buffon, ou Kobus kob, est une antilope gracieuse et élégante que l'on trouve principalement en Afrique de l'Ouest et centrale. Reconnaissable à sa robe fauve, elle présente un pelage plus clair sur le ventre et des marques blanches autour des yeux et sur le museau. Les mâles arborent de magnifiques cornes en forme de lyre, tandis que les femelles en sont dépourvues. Ces animaux vivent en troupeaux, souvent près des points d'eau, et se nourrissent principalement d'herbes. Leur comportement social est complexe, avec des mâles établissant des territoires pendant la saison de reproduction. Le cobe de Buffon est une espèce clé dans son écosystème, jouant un rôle vital dans la chaîne alimentaire.

Le cobe de Thomas est une sous-espèce de l'antilope kob, vivant principalement dans les savanes humides et les prairies de l'Afrique de l'Ouest. Il est reconnaissable à son pelage brun doré, ses cornes en forme de lyre et sa taille moyenne, atteignant environ 90 cm au garrot. Les mâles sont généralement plus grands et plus robustes que les femelles. Ils vivent en groupes sociaux complexes, souvent composés de harems dirigés par un mâle dominant. Le cobe de Thomas est un herbivore, se nourrissant principalement d'herbes et de plantes aquatiques. Il est bien adapté à son environnement, capable de se déplacer rapidement pour échapper aux prédateurs. Sa population est stable, mais il est menacé par la chasse et la perte d'habitat.

Le cobra royal est un grand serpent venimeux de la famille des Elapidae, mesurant 3–4 m de long, au corps brun-olive et à la calotte dorsale plus claire. Il fréquente les forêts tropicales, mangroves et zones humides, où il se nourrit principalement d’autres serpents, de petits mammifères et d’oiseaux. Pendant la saison de reproduction, les mâles mènent des combats rituels et les femelles construisent un nid de feuilles pour pondre de 21 à 40 œufs.

Le cochevis huppé est un petit passereau de 16–18 cm, au plumage brun strié et à la crête érectile. Il fréquente les zones ouvertes agricoles, steppes et talus, souvent à proximité des habitats humains en Europe, Afrique du Nord et Asie occidentale. Il se nourrit principalement d’insectes et de graines, picorant et sautillant au sol. Pendant la période de reproduction, le mâle effectue un chant de vol au-dessus de son territoire, émettant un trille aigu en battant des ailes avant de se poser pour séduire la femelle.

Les colibris, membres de la famille des Trochilidae, sont de petits oiseaux exceptionnellement connus pour leur capacité à voler sur place grâce à leurs battements d'ailes rapides et agiles. Ces oiseaux sont caractérisés par leurs plumages iridescents, qui varient du vert et du bleu au rouge et au violet, selon l'espèce. Leur petite taille et leur grande vivacité les rendent facilement reconnaissables. Les colibris se rencontrent principalement dans les régions tropicales et subtropicales des Amériques, du Canada au sud de l'Amérique du Sud. Ils se nourrissent principalement de nectar qu'ils récoltent sur les fleurs, utilisant leur long bec fin et leur langue extensible pour atteindre la nourriture. En plus du nectar, ils consomment aussi des insectes et des araignées pour obtenir des protéines. En raison de leur métabolisme élevé, ils doivent se nourrir fréquemment tout au long de la journée. Les colibris jouent un rôle clé dans la pollinisation des plantes à fleurs, contribuant ainsi à la biodiversité de leurs habitats. Bien que leur population soit généralement stable, certaines espèces sont menacées par la perte d'habitat et les changements climatiques.